Le Sheykh Obeyd
Aux USA depuis 1987 et mondialement depuis le début du 3e millenaire, de nombreux éleveurs se sont dévoués pour la préservation des lignées Sheykh Obeyds. Avant la création de la Sheykh Obeyd Foundation, ces lignées étaient en voie de disparition, en tant que groupe ferme. La distance génétique entre les Sheykh Obeyds et la population générale s'est accrue à chaque génération aux vues des pratiques d'élevage en cercle ferme des animaux Sheykh Obeyds. Ainsi, lorsqu'on croise aujourd'hui un Sheykh Obeyd avec un animal issu d'autres lignées, les produits résultant de cette union bénéficient d'un fort effet d'hétérosis. Les proprietaires de chevaux Sheykh Obeyds se sont bien vite appercu de ce phénomène et ont accouplé leurs animaux Sheykh Obeyd avec des chevaux non Sheykh Obeyd, menant ainsi à l'absorption de ce groupe dans la population générale.
Les animaux de fondation des lignees Sheykh Obeyds ont été reconnus depuis toujours pour avoir été les meilleurs chevaux jamais exportés d'Arabie. Ils ont ensuite été élevés en cercle fermé et de facon consaguine, ce qui a permis de renforcer la puissance génétique de ces excellentes lignées.
On peut donc supposer que ces animaux ont un potentiel génétique supérieur. Ils sont notamment très dominants dans les croisements, ce qui tend à prouver qu'ils sont très homozygotes.
De récentes études ont permis de démontrer statistiquement que les animaux issus de l'union d'un Sheykh Obeyd et d'un non Sheykh Obeyd étaient supérieur en moyenne à leurs parents. Prouvant bien l'importance de préserver ces lignées afin de bénéficier de cet effet d'hétérosis en première génération.
D'autre part, il a été démontré que les chevaux Sheykh Obeyd produisaient encore de meilleurs animaux en étant mariés entre eux, plutôt qu'avec d'autres lignées. D'où une préservation logique des ces lignées en groupe fermé.
Texte : Amélie Blackwell